Noir humide
louve-blanche
Ouvrir les yeux
Retrouver ces scènes de tristesse
Le glauque du noir humide.
Les brumes de l'ivresse se dissipent.
Au loin une voix,
Elle voudrait te connaître, te revoir ...
Tu ne l'entends pas.
Tu voudrai disparaître, ne plus savoir,
Et cette main qui te touche
Ton corps la vomi, ne la reconnaît pas.
Une réponse, elle veut une réponse
L'envie de rire
T'es fier de toi ? T'es fier de quoi.
Un corps qui s'anime pour abréger,
Des paroles qu'il faut pour te faire monter,
T'as vu ? Une vraie professionnelle !
Le père avait raison, prostituée, une vocation.
Le sexe comme seule mécanique
Échange de fluides bridés de plastique
Et t'as cru t'envoler ?
Tu n'as rien vu ?
J'étais sous terre
Capitonnée dans une musique
dont tes reins n'ont jamais emboité le rythme
Mon corps je l'avais quitté
Je te l'avais prêté
Bloqué dans ton ego comment aurai tu su
Le sort d'une condamnée
Une réclusion soumise
À l'hérésie d'une nuit
À celui qui avait su la toucher
Que seul son corps désirait
Passade de longue durée ... Ou perpétuité.
Que toi, voix sans nom ne saurait effacer
Passez, prenez pauvres voix !
Mon corps est sans vie,
Trop de coups et si peu d'amour ont eu raison de lui.
Qu'il vous apporte joie et bonheur,
Servez vous pauvre de vous !
Trouvez votre salut dans la brume de vos actes
Labourez ces chairs Victuailles de vos envies.
Rien ne peut me détruire.
Rien ne peut réduire,
L'amour que je lui porte, à lui.
Corps sacrifié mais l'amour plus fort que tout !
· Il y a plus de 8 ans ·Louve
Emouvant !
· Il y a plus de 8 ans ·Louve