Noirceur des cimes
Thierry Ledru
Etre là. Il sait que c’est sa seule chance. Le reste n’est que l’intrusion de la mort qui veille. Non. Il se corrige. La mort n’a aucune réalité. Elle n’en a pas car il est vivant. Là et maintenant. Et la mort est sans volonté, l’idée elle-même n’est qu’une invasion anarchique autorisée par un esprit volage. C’est lui qui créé l’idée de sa mort. Pour Axel, Tanguy et Etienne, la mort est une réalité mais pour lui, à l’instant, elle ne représente rien sauf s’il laisse ses pensées établir la domination de la peur. Il se demande immédiatement si les pensées n’entretiennent pas elles-mêmes cette peur mais il ne comprend pas les raisons de cette trahison. Il n’entrevoit comme explication que l’incomplétude des hommes, la tyrannie des conditionnements acceptés, par faiblesse, par lâcheté, par impotence. Nous sommes des invalides de l’esprit. La conclusion le révolte. Il ne veut plus baigner dans ces miasmes fangeux. Son chemin de croix est une délivrance. Si pour les gens communs sa situation est un cauchemar, il sait désormais que le cauchemar n’est pas là, que la vie des vallées est une bauge excrémentielle. Et qu’il n’en fait plus partie. Il saisit alors à quel point la vie protégée des hommes est une oppression, que l’humanité en arrachant les individus à la précarité des jours a privé chaque être de la quête intérieure, que la tranquillité quotidienne est un poison soporifique, une privation spirituelle et que l’apologie des sens est une arme de destruction massive au service des superviseurs cachés qui manipulent les foules extasiées. Il découvre, là, dans un désert minéral, toute l’ignominie des existences bafouées, toutes les dérives répétées par des milliards d’individus décérébrés, esclaves fidèles des plaisirs sensuels, des futilités érigées en objectifs planétaires, vassaux consentants de leurs maîtres extérieurs, sous les regards scrutateurs des suzerains déifiés, des pourvoyeurs de rêves, les fabricants de mirages, les manufacturiers d’idéaux, les gardiens des geôles spirituelles, les décorateurs de vitrines religieuses, les gourous cravatés des marchés financiers. C’est une immense colère qui l’envahit, nourrie par la lucidité, ciselée par la vision macroscopique qui l’élève au-dessus de la mêlée fangeuse, libérée des miasmes pestilentiels des esprits gangrenés. Encore une fois, il se demande s’il est raisonnable de descendre.
Il s’assoit dans la neige et réalise à ce moment qu’il s’est engagé sans y penser dans le manteau instable, qu’il n’a même pas cherché à établir un itinéraire sécurisé, que ses pensées l’ont arraché à la nécessité de se préserver. Et c’est aussitôt un tourbillon effréné qui l’emporte, une clairvoyance ultime qui l’inscrit dans la réalité. Nous ne nous appartenons pas, nous errons dans des univers anarchiques de pensées incontrôlées, toutes mêlées dans un cloaque agité de luttes internes. Education modélisée, histoire personnelle, conditionnements sociétaux, enseignements forcenés, culture aseptisée, médiatisation légiférée, nivellement organisé, objectifs imposés, adoration fanatique des idoles, épuration mentale des masses, embrigadement des enfants incrédules, rebelles pourchassés, enfermés, humiliés, contamination des peuples primitifs, glorification assidue des égos, célébration des apparences, panégyrique exalté des profits, mondialisation armée, planétarisation des idées, il ne veut plus parler de liberté. Pourquoi est-il là d’ailleurs ? Il aimerait le comprendre, dans sa plus parfaite vérité, hors des subterfuges futiles, hors des considérations narcissiques. Et il redoute aussitôt n’avoir en fait aucune autre raison…Il est enfermé dans des schémas de pensées intégrées dans son esprit, infiltrées par des années de soumission passive, enluminées par des activités négligeables mais socialement reconnues. Il ne parvient même pas à retrouver une seule période de sa vie durant laquelle il aurait essayé de progresser d’un point de vue spirituel, d’analyser clairement toutes les influences qui l’ont formaté. Sa colère étouffe le dégoût de lui-même.
Il entame une diagonale en visant une longue arête faite de brisures, de brèches, de névés et de chaos rocheux. Elle lui semble praticable et de toute façon plus sûre que ces pentes mouvantes, collées par des miracles fragiles. Le froid ne le lâche plus. Il ne parvient plus à s’en libérer. Il a dépassé le point ultime à partir duquel son organisme se détériore, sans relâche, sans rémission possible. Il connaît chacun des symptômes. Il se déplace plus lentement, comme si les courants intérieurs faiblissaient et ne permettaient plus la même vivacité, comme si les énergies coulant dans ses muscles se solidifiaient inexorablement et le condamnait à une prochaine fossilisation. Il imagine un court instant son corps dur comme la pierre, ancré à la montagne, serti dans un écrin granitique.
Il s’arrête sur un îlot rocheux. Il enlève son sac. Difficilement. Les gestes les plus simples deviennent pénibles. Les tensions musculaires engorgent les fibres de toxines corrosives. Il sort le thermos de thé et le paquet d’abricots secs. Sans l’abri du sac, la sueur gèle aussitôt dans son dos.
C’est la peur qui mène le monde. L’idée l’a frappé alors qu’il portait le gobelet à ses lèvres. Et c’est parce qu’il est libéré de la peur que son esprit est aussi vif. La peur. Quelle peur ? La peur de quoi ? Il suit le parcours de l’eau tiède dans son ventre vide et l’évidence s’impose. La peur de mourir. Toutes les dérives de l’humanité sont justifiées par cette angoisse primale. L’homme n’a rien pu faire contre cette issue. Le groupe humain a accumulé les progrès, s’est arraché par des efforts millénaires à sa condition précaire et de proie nue est devenu prédateur cuirassé. Mais il n’a rien pu faire contre la mort sinon tenter de l’oublier sous des subterfuges multipliés. Et cette amnésie fabriquée, alimentée, glorifiée, mondialisée est le point d’achoppement qui condamne l’humanité à une éternelle errance. La futilité guide nos pas. Et elle nous prive de la liberté. Nous sommes enfermés dans l’enceinte de notre peur. Ce refus de la lucidité, de la confrontation, de la vigilance, de la clairvoyance, cette frénésie quotidienne, ces priorités fabriquées, nos exigences matérielles, nos quêtes amoureuses, nos loisirs infantiles, tout est fait pour ne pas penser, tout est fait pour oublier, tout est fait pour maintenir en état les murs décorés de nos geôles, inventer sans cesse de nouvelles calligraphies adorées. Il se demande si finalement l’alpinisme n’est pas un bagne comme les autres, si la passion qui le dévore n’est pas aussi pernicieuse que toutes les autres dérives. Elle ne l’a jamais amené vers les territoires intérieurs. C’est la mort de Tanguy, d’Etienne et d’Axel qui a brisé les murs.
C’est la mort qui lui a permis de venir au monde. Et toutes les questions que sa présence a éveillées.
Vieillir n’est rien quand sur le chemin il s’agit de naître. Voilà la liberté. Il s’agit de l’acquérir. Elle ne nous est pas donnée à la naissance. Notre accession à la vie est un enfermement et sans la vigilance et la quête spirituelle nous ne sommes que des décorateurs mais nullement des architectes d’intérieur. L’insignifiance de nos priorités est un boulet que nous tirons, avec plus ou moins d’énergie, mais sans jamais nous attaquer à la chaîne. Elle n’est pourtant pas indestructible. La détermination et la constance, la clairvoyance et l’humilité sont des limes redoutablement efficaces. Il sait désormais ce qui lui reste à faire. Il va couper les passerelles qui relient son égo à son âme. Luc n’est rien, celui-là peut mourir, c’est un fantôme sans matière réelle, un ectoplasme trompeur. C’est l’esprit qu’il convient de libérer. Il réalise à quel point le savoir et la compréhension sont deux choses différentes. C’est la compréhension qui lui est proposée, le savoir n’est qu’une illusion entretenant l’hallucination collective, du vide jeté dans du néant, de la dispersion agitant le tourbillon des jours, un garnissage narcissique. Sandra n’est pas sur une voie lumineuse, elle est aveuglée par les néons multiples que l’humanité a allumé pour se rassurer dans les noirceurs qui l’effrayaient, pour éclairer faussement son parcours trompeur, l’entraîner vers des horizons séduisants, des chimères mirifiques, des labyrinthes infinis qui accroissent inlassablement son égarement. Il fallait accepter les luttes intérieures, ne pas refuser les combats. Il admet pourtant que la culture de Sandra ait pu lui dévoiler quelques horizons éblouissants à travers les brumes et que c’est lui qui n’en a pas voulu. Il cherche à retrouver dans sa mémoire appesantie par l’immense fatigue des paroles salvatrices. Elle en connaît tant et il s’est tellement enfermé dans ses croyances. Il a honte soudainement de son entêtement, de cette obstination maintenue, de cet obscurantisme insipide. Il se voit désormais comme un adepte de l’Inquisition, un bourreau aux oreilles obstruées, un tortionnaire infatué, destructeur des idées révélatrices, consolidateur infatigable des murailles carcérales. Il voudrait s’excuser, là, immédiatement et témoigner à Sandra de son affection, de sa reconnaissance pour cette énergie qu’elle a déployée pour lui pendant des jours et des nuits, de ce désir qu’elle avait de l’arracher aux miasmes léthargiques. S’excuser de tout le mal qu’il lui a fait. Il se promet de l’appeler quand il s’arrêtera pour la nuit. La prochaine nuit…L’échéance le terrorise et le fait se lever.
Descendre, descendre, il ne veut plus s’arrêter. Le repos, c’est la mort.
Rochers verglacés, vires étroites, névés fragiles, couloirs encombrés de blocs tremblants, il serpente consciencieusement, lentement aussi, ne relâchant pas son étreinte sur l’attention vitale. Il devine pourtant dans son esprit ankylosé des sentiers qui se dessinent, des itinéraires rayonnants qui l’appellent. Il sent s’installer de nouveau une distanciation entre la part de son esprit qui assure sa survie et celle qui lui parle de la vie. Les raideurs de son corps éreinté n’influent pas sur ses libertés intérieures.
Il n’y a de prisons que celles que l’on accepte et pire encore celles que l’on se fabrique.
A cette distinction entre son mental appliqué à ne pas commettre d’erreurs et cet esprit qui s’aventure dans les territoires flamboyants de l’accomplissement personnel vient s’ajouter l’entité capable d’observer ce phénomène étrange. Il s’aperçoit alors des limitations qu’il avait lui-même fabriquées et l’extraordinaire euphorie d’accéder enfin à la liberté le bouleverse.
Il repense à l’itinéraire qu’il a suivi depuis la disparition d’Axel. Il sent qu’il doit continuer à tirer vers l’est pour tenter de retrouver la descente originelle. Il ne sait pas ce qu’il va rencontrer plus bas et il ne croit pas qu’il lui soit possible d’atteindre la base de la montagne par une nouvelle voie. Tous les parcours ont été tentés et il n’a jamais entendu parler d’un autre trajet. L’inquiétude le taraude lorsqu’il laisse s’installer en lui l’image d’un obstacle insurmontable, la nécessité de remonter les pentes, de chercher pendant des heures un itinéraire praticable.
Il lève les yeux et s’aperçoit que la lumière s’est intensifiée. Les rayonnements solaires sont de plus en plus diffusés dans la masse fragilisée des nuages. C’est comme une épaisseur qui s’évapore, une marée qui se retire. Les brumes spectrales succombent graduellement sous l’ardeur de la lumière qui coule depuis la haute atmosphère. Il devine dans l’image des similitudes personnelles. Les conditions extérieures et ses luttes physiques ne sont que les reflets de sa décantation spirituelle. Ce monde est un miroir. Une étrange connivence l’envahit, comme une reconnaissance envers un ami qui vous soutient. Il ne voit plus dans cet univers minéral un adversaire inflexible mais un maître exigeant.
Les coups qu’il reçoit sont les gestes affinés d’un ciseleur adroit qui taille dans la masse brute de l’être pour atteindre le diamant caché, l’âme ignorée, le cœur spirituel. L’image l’a surpris comme un coup de tonnerre. Se pourrait-il que tout cela soit issu d’une volonté extérieure ? Est-il entre les mains d’une entité supérieure, un architecte consciencieux qui aurait décidé de sculpter le bloc informe qu’il était jusque là ? L’idée le dérange. Il ne serait donc pas libre. Il ne serait qu’une marionnette sur une scène épique, un pantin manipulé, un acteur dans une pièce tragique. Sa liberté se limiterait à sa capacité à répondre aux exigences du metteur en scène, à jouer son rôle comme si sa vie en dépendait. Et c’est justement le cas. Il est en sursis. Qu’il vienne à décevoir le concepteur de l’histoire et il pourrait être exclu du spectacle. Ce parcours terrestre ne serait dès lors qu’un théâtre intraitable, une arène sanglante où les combattants resteraient à la merci de l’empereur. Dans le scénario présent, il serait le seul rescapé.
Dieu.
Il n’a pas trouvé d’autre nom. Il n’a aucune connaissance dans le domaine sinon les quelques copeaux dérisoires des enseignements émétiques du catéchisme. Ses parents n’avaient eux-mêmes aucune conviction, rien à transmettre mais des soucis de reconnaissance sociale. Dans les petites vallées savoyardes, la participation à la vie religieuse cimente la communauté. Il s’en était retiré.
Et c’est un vide immense qui s’ouvre désormais sous son esprit démuni.
Il songe à Sandra. Ses études lui proposaient au moins des pistes de réflexions, des prolongements raisonnés, des comparaisons entre diverses versions. Il ne possédait aucune base sur laquelle fonder un début de construction, rien que du sable instable, le sol mouvant de ses ignorances. C’est sur le corps immense de la montagne qu’il a pu bâtir le socle favorable à son émancipation. Cette enceinte minérale a permis d’enclencher en lui le cisaillement de la chaîne qui limitait son envol. L’incarcération l’a privé de ses repères et simultanément elle a brisé le carcan de ses certitudes. Plongé dans un instant sans avenir il a découvert la force de la vie immédiate et cette énergie libérée lui a permis de se prolonger. Il lui reste à préserver cette dimension épurée, l’espace illimité du moment présent, la clarté indescriptible de la présence à soi. Même si le destin a une emprise réelle sur son parcours, il possède au moins la liberté de l’exploiter totalement, d’en saisir la quintessence, de ne rien manquer, d’engager son esprit dans cette soumission constructive. Est-il son propre maître ? A quel niveau se situe la liberté ? Il ne parvient pas à dénouer l’écheveau compliqué de ses interrogations puis il réalise que la liberté prend déjà forme dans les questionnements répétés, que ces doutes l’arrachent à l’insignifiance des jours frivoles, à l’étourdissement des actes futiles, à toutes les dérives qui comblent de leur fadeur anxiolytique les abîmes existentiels. Les prisons que l’on accepte…Nos conditionnements, l’éducation reçue, les traditions, l’Histoire familiale, la culture endoctrinée…Toutes les prisons. Et celles que l’on se fabrique…Sa passion pour la haute montagne, cet enfermement dans cet espace étroit dès lors que les objectifs ne sont pas accompagnés par la quête spirituelle, dès lors que l’obsession n’est qu’une limitation au lieu d’être un envol. Il a manqué l’essentiel, il s’est laissé aveugler, il s’est perdu en route…Et les sanctions sont tombées, il ne pouvait en être autrement et il est le seul responsable.
Il aimerait s’arrêter pour appeler Sandra. Il a entendu la radio biper dans son sac mais il n’a pas eu la force de répondre. Il sait qu’une cassure dans sa descente obstinée favoriserait l’intrusion sournoise des somnolences mortifères. Sa clairvoyance et l’effervescence de son esprit sont des déferlements émancipateurs et les seules chaleurs qui lui restent. Son corps est engagé dans un délabrement inéluctable mais son esprit, débarrassé des pesanteurs ancestrales, y puise la lucidité qui lui avait toujours échappé.
Mourir à soi-même pour renaître.
L’expression s’est imposée. Il l’accueille avec un sourire intérieur.
Il repense à Sandra et à sa capacité à vivre chaque instant de la journée comme un accomplissement personnel, à trouver dans chacun de ses actes des raisons à son bonheur. Elle lui avait expliqué qu’il ne dépendait que de lui de considérer la vie quotidienne comme la possibilité de progresser au lieu de souffrir à la répudier, comme l’opportunité d’appliquer des serments de clairvoyance, d’expériences appliquées, de présence perpétuelle. Rien n’était pénible dès lors que l’esprit s’engageait totalement dans l’exploitation de l’instant, qu’il s’impliquait sans relâchement à extraire de chaque situation la conscience épurée de celui qui vit. Aller chercher du pain lui permettait de marcher sur le trottoir en visualisant intérieurement son allure, à ressentir les fibres musculaires, les flux d’oxygène, la douceur de la lumière, à percevoir les horizons lointains au-dessus des toits, les visages multiples des gens affairés, d’écouter les voix, les bruits de la ville, d’absorber chaque ressenti et d’en constituer une collection inestimable, un trésor personnel qu’elle entretenait amoureusement. Elle était passionnée par la vie mais ce flamboiement ne la consumait pas. Il nourrissait son illumination. Il n’avait jamais su percevoir ce bonheur. La vie quotidienne l’emplissait d’un profond dégoût. Ou plutôt il avait constitué lui-même ce vomi infâme. Il était son propre virus, sa propre maladie. Il avait gâché tant de choses…L’humanité elle-même n’était pas cette tumeur maligne rongeant l’Univers du vivant. Là aussi, il s’était trompé. Il n’en avait perçu qu’une vision, celle qui le confortait dans son aversion, celle qui répondait à l’identification factuelle sur laquelle il s’était construit, celle qui l’avait enfermé dans ses propres dérives. Il s’était cru le rebelle quand il n’était que son propre geôlier. L’humanité n’était responsable de rien. Elle n’était que l’amalgame tentaculaire et anarchique des individus égarés, le miroir gigantesque des dérives solitaires. En limitant ses regards aux représentations multiples du Mal, il s’était fourvoyé dans une impasse, luttant constamment contre des murailles infranchissables en ignorant que des brèches étaient déjà constituées, que des individus obstinés, emplis de compassion, de solidarité, de respect, d’attention, de lucidité avaient déjà franchi les premières lignes et avançaient dans les territoires de l’âme en répandant sur leur passage un message d’amour qui convainquait immanquablement certains combattants à déposer les armes. L’égo, lui-même, entretenait les différentes factions, les mercenaires, les armées officielles, manipulant ces groupes soumis et trouvant dans cette perversion immonde sa propre identification. Ces luttes internes étouffaient sous des monceaux de cadavres l’âme épuisée par tant de massacres, tant de folie, tant de génocides. Seul, un regard chaleureux vers le Bien lui permettait de ne pas sombrer définitivement, de ne pas mourir sous les coups répétés.
Il avait enfin laissé la lumière s’infiltrer et les noirceurs des cimes avaient servi d’étincelle.
Au plaisir de vous lire Mamat.
· Il y a environ 13 ans ·Thierry Ledru