Nos longs baisers
medusa
Ton souffle sur ma nuque nue,
Nos longs baisers sans retenue,
Tes mains sur mes seins,
Le rythme de nos bassins,
Je n'oublie rien, tout reste en suspend,
Parce que, moi, en attendant,
Je reste là, assise dans le noir,
Attendant seulement que la vie passe, chaque soir,
Les larmes s'invitent sur mes joues,
Roulent et roucoulent en attendant les coups,
Ceux des heures qui défilent sans s'arrêter,
Celles qui continuent toujours de me terrasser,
Depuis que mon corps s'éteint loin de ton corps,
Moi je ne crois plus aux aurores,
Les nouveaux jours m'ennuient,
J'en viens à me demander de nouveau, qui je suis ?
Je t'ai tant rêvé, tant cherché, tant désiré,
Comment faire maintenant que tu m'as déserté ?
Mon coeur est vide, il te cherche depuis,
Mon âme s'épuise, je crains toujours la nuit,
Où sont tes bras mon amour ?
Pourquoi donc fais-tu le sourd ?
Pourquoi ne vois-tu pas que ma vie est tienne ?
Pourquoi n'entends-tu pas ma peine ?
J'erre sans but dans des fôrets qui crient ton nom,
Et moi je cours, je cours, le chemin est si long,
Je me perds sur les sentiers qui devraient me mener à toi,
Je me perds sur les sentiers qui devraient me mener à moi.