Nostalgia

Merlin Ngouffo

pure imagination de 5h du matin en dédicace pour édith belva

Il fût un temps entrât vertu

Une dame elle était ange vêtue

Dans ma demeure pauvre nantie

Me couvrit d'un désir qui me convertît


Elle séjournait comme une arnaque dans ma vie

Mais son panier plein de rubis

Mon triste sort la suivît brebis

Dans ses grands yeux qui m'abreuvaient d'envies


La dame promenât mon torse débile

Et se jouait de mon cœur épris

Dans son évangile ville

Où elle me disjoint le mépris


Comme d'une bergère ses paroles translucides

Me façonnaient et me rendaient lucide

En ce triste temps où ma vie sombrait

Ce laps temps où mes rêves s'ombrageaient


Cet ange allait être ma femme

J'allumais les flambeaux et les flammes

Associées au chemin de chez moi les étoiles

Et je peignais ses sourires sur mes toiles


L'ombre qui m'enchaînait alors s'éteint

Le christ la fît venir de loin

Cette reine de couleur teinte

Pour qu'enfin du bonheur elle m'oint


Il fût un temps entrât vertu

Une dame elle était ange vêtue

Dans ma demeure pauvre nantie

Me couvrît d'un bonheur qui me convertît.

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