Notre nuit étoilée

Douce nuit

Mes pensées s'envolent, 

Mes idées se brouillent,

Celles ci se frôlent,

Se croient et s'embrouillent.

A l'apogée de l'univers,

Aux cieux les plus lointain,

Tel un doux songe d'hiver,

Lorsque le froid perçant vint glacer mes mains.

Le manque et l'absence me paralyse,

Plus que la fraîcheur de cet aigre matin,

Mes pensées s'égarent puis se brisent,

Lorsque la douce rossée s'étend le long du chemin.

Un brin de fantaisie dans mes riches et éperdus rêves,

Quand soudain je nous revois marcher main dans la main sur la plaine.

Te souviens-tu de cet oiseau qui chantait sans trêve?

Ce son te berçait et apaisait tes peines.

Il consolait ton coeur innocent animé de chagrin et de détresse,

Il séchait tes larmes salées qui coulaient sur ta peau.

Je te serrais contre moi et t'étouffais de caresses, 
Je te chuchotais de belles paroles mais je n'avais pas les mots.

Rappelle toi de cette haute montagne qui défiait les nuages,

De là haut nous dominions le monde.

Nous étions rois devant ce merveilleux paysage,

Nous étions comme deux âmes vagabondes..

Nous parlions toute la nuit, au sommet sous des millions d'étoiles,

L'univers dans son immensité s'offrait à nous,

C'était comme si le monde était une immense toile,

Et qu'on n' y verrait jamais le bout.

Puis au petit matin nous égarions nos regards sur le crépuscule levant,

Ce magnifique spectacle te faisait frissonner de bonheur,

Les premiers rayons nous atteignaient et berçaient la mélodie du vent,

C'était magique, car cette nuit là effaça toute la douleur qui emprisonnait ton coeur.