Nous Irons Caresser l’Oiseau Lyre Ensemble

paratge

Relations ambiguës et douloureuses

Mangrove d'émotions où pourrit ma raison
Mes sens sont altérés, mon horizon bouché.
J'avais auparavant une résolution
Je visais une cible et ne l'ai point touchée.

Je croyais tenir bon sans ce fichu bouton
Qui devait balayer ce que tu n'entends pas,
Ce qui t'a rendue louve et m'a figé mouton
Ce qui ne doit plus être malgré tous tes appâts

J'avais choisi l'exil pour mourir en silence
En laissant étouffer ce qui m'a dévoré
Mais ton appel béni rompit ma vigilance
Et je revins vers toi en ce lieu adoré.

Comment me dire ami quand mon cœur hurle Amour ?
Comment te fuir encore quand vers toi tu m'aspires
Et dis rêver de moi au premier point du jour ?
Quand je lis dans tes yeux ce que tu laisses lire ?

Mon mental me ramène  à ce fâcheux huit août.
Cette lame glacée qui poinçonna mon cœur
Laissant mon âme exsangue et sans aucun atout
Puisque dans ce jeu là, la mort sortit vainqueur.

Puisse de ce feu là, l'amour sortir vainqueur
Si par cas je t'oublie ou si je déraisonne
Ou si un dieu gentil terrassait toutes peurs
Pour que dans l'harmonie un jour, nos cœurs résonnent...

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