Nous n'avons pas mérité d'être violentés
m-artin
Nous ne sommes pas capables d’appréhender de manière exacte ce qui se passe réellement, à l’instant autour de nous. Nous n’en gardons qu’une tresse de sensations. il nous faudra du temps pour démêler les fibres captées et comprendre. Nous en inventerons une bonne partie pour faire lien et nous rendre la vie plus confortable. Nous sommes tellement fragiles...Nous avons pourtant, en même temps des moyens tellement puissants. Nos cerveaux... Nous ne sommes pas encore arrivés à le cerner, tant il est riche et complexe. Nous le découvrons à peine après l’avoir en grande partie inventé. Il nous faudra longtemps pour le redécouvrir tel qu’il est vraiment. Cependant nous nous en servons au mieux de ses capacités pour inventer une technologie de pointe de plus en plus performante, nous servant, entre autre, a découvrir son fonctionnement. Nous sommes confrontés à un afflux de données de plus en plus conséquent, nous permettant d’accéder à la perception d’un monde de plus en plus globalisé. Sommes nous capables de tout appréhender convenablement ?Nous sommes nombreux sur notre vaisseau commun la terre. Nous le consommons tout en ayant une légère idée de l’éventualité de notre perte si l’on continue ainsi. Et si cette légère intuition en était la cause ? La peur de ne plus avoir, nous pousserait-elle pas à consommer davantage, quitte à écraser les plus faibles sur le passage ? Comment nos ancêtres de l’île de Pâques sont arrivés à s’autodétruire. Sommes-nous donc capables physiologiquement de construire notre survie ? Sommes-nous capables de nous rassembler pour converger dans ce but ? Ou bien sommes-nous définitivement poussés par nos instinct dominateurs et destructeurs ?Nous sommes dans un même vaisseau fait de 193 compartiments inégaux. Les partisans de la mondialisation qui nous ont mené dans «l’arche ultra libérale» miracle, n’ont pas hésité à nous leurrer. Toutes les cabines n’ont pas accès aux commandes pour maintenir le cap... L’économie mondiale de marché dérégulée, conduit notre vaisseau spatial sur un mode de dictature. Les génocides sont de mises. Tatcher, puis Reagan menés par l’économiste Milton Friedman qui inventa les universités permettant de disperser les Chicago-boys, acteurs économiques savamment placé dans tous les pays de la planète... Banquiers, ministres, dirigeant du FMI , de la Goldman Sachs et autres régents mondiaux. Il s’agissait d'occire la souveraineté des états qui était un frein à l’enrichissement sur le dos des peuples savamment orchestré.Abracadabra ! Comme par magie l’économie de casino fonctionne «l’effet dette» entraîne « l’austérité sans peine » Une manne qui a un fond cependant, car le vaisseau est en perdition. Mais que foutent nos cerveaux si finauds quand ils le veulent. Croire en ces prédateurs comme l'histoire de lagrenouille et duscorpion.Ils ne doivent pas aimer le changement. Faut être très pessimiste pour pouvoir accéder à l’idée de bousculer les habitudes. Il faut cependant sortir de la sinistrose pour se donner les moyens de changer.Il faut adhérer à un autre rêve. Celui de survivre avec toutes nos facultés créatrices et sensibles. Au moment ou l'on nous promet l'austérité comme en Afrique, ou en Grèce et en Italie.Refusons de nous faire violenter. M art'IN