Connectez-vous pour commenter
novembre
Hervé Pizon
je vide
mes poches
les rides
la roche
je dis
plus qu'avant
les interdits
sur le divan
je préfère
oui de loin
me taire
et point.
j'y vois
comme
ça toi
vade-mecum
je note
le rendez-vous
mes menottes
sans à-coup
j'écris
un peu
et puis
adieu
je parie
que tu
en ries
ries-tu ?
je pense
à toi
immense
et toi ?
je discerne
mieux
le subalterne
le bleu
je voudrais
tant
cerisaie
printemps
je crois
bien
tiens-toi
bien
je crois
désormais
tu vois
à ce juillet
je marche
et la lumière
s'attache
comme hier
je joue
à pile ou face
tes joues
et tout efface