Noyade

medusa

Les lueurs des nouveaux jours se sont-elles allées ?
Parties, envolées, vers d'autres contrées,
Les oiseaux se sont tût, au grès des vents et des marées,
Portés par des souffles étrangers,


Guidés vers d'autres territoires inconnus,
Où l'amour n'y est pas dépourvu,
Un territoire où les anges ne sont pas déchus,
Où les caresses ne sont pas superflues,


Je revois, mes doigts, caressant les traits de ton visage,
Bien avant que tout n'éclate, que tout ne soit que mirage,
Les souvenirs m'emportent et me malmènent, douloureux virages,
Pourtant devant tous les Dieux, je jurais être Sage,


L'étais-je vraiment ? M'accorderais-tu réellement ton pardon ?
Et sur tous les continents, par toutes les saisons,
Comment oublier les notes de chacune de tes chansons ?
Elles qui m'aidaient à voguer sur tous les horizons,


Tu étais mon courage, ma volonté, mon armée,
Je suis seule, nue et découragée,
J'appelle à l'aide, me noie dans les eaux salées,
Mais il n'y a plus rien, et je me regarde, couler.

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