Nuit Blanche

alyciane

Ding, dang dong, c’est elle qui sonne
Raisonne de sa voix joyeuse
Par delà les rues ennuyeuses
Au fond de la nuit qui frissonne

Ding, dang, dong, c’est trois pas de danse
Qu’empruntent les fées de l’hiver
Pour tourbillonner dans les airs
Et tombent mourir en silence

Ding, dang, dong, bercés d’heureux rires
Qui roulent sans rien demander
Sans épargner les délaissés
Et les écrasent sans frémir

Superbe fête ! Ding, dang, dong
Cloche de glace au son cristal
Neige valsant dans ses pétales
Et rend la nuit toujours plus longue

Car il est là, l’enfant perdu
Assis à l’entrée de l’église
Ding, dang, dong, mais quelle surprise !
Emerveillé et les pieds nus

Il regarde le ciel rieur
Ecoute les chants religieux
Danse lui aussi de son mieux
Et rêve d’une vie meilleure

Ding, dang, dong, bientôt va se taire
Les rires, la fête et les chants
Et peut-être bien cet enfant
Dans le linceul blanc de l’hiver

Tout se recouvre, chut ! Voyez !
Les Ding, dang, dong sont arrêtés…

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