Nuit d'été chez l’écrivain

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Un texte sur ce qui m'anime, qui nous anime tous ici, un texte sur le bonheur d'écrire, voire la douce souffrance que l'on peut parfois trouver dans l'écriture, mêler au plaisir de la faire naître.

Ecrire. C'est la seule chose qui fait tenir quand rien n'a plus de sens. Et l'extase de l'écrivain, c'est de commencer une phrase, d'aligner une virgule au son des mots, sans connaître le voisin du point final. C'est, parfois, se laisser guider par le rythme, et non par le sens. Naviguer simplement pour la douceur des vagues et pour le bruit mélodieux qu'offre la rivière, tandis que la destination est inconnue. Dieu que c'est bon de pouvoir écrire sans n'avoir rien à dire. Juste, pour écrire. S'attarder sur le mot qui gâche, pour trouver celui qui éblouit. Passer plusieurs minutes, parfois, à faire et refaire une phrase, dans l'unique but qu'elle sonne comme un refrain populaire, connu de tous et récité machinalement. Mais dans le même temps, surprendre, émouvoir et captiver. Donner envie de chanter la chanson que fait naître la plume. Voilà le talent et le jeu de l'écrivain. La littérature est un puzzle dont chaque mot se révèle être une pièce. Au bonheur du rédacteur de faire l'assemblage, pour que l'image soit harmonieuse et douce au regard intrusif de l'inconnu curieux qui s'épanchera sur le dessin stylistique. 

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