ô2h45

Rose Marie Calmet

C’est par l’âpre assommoir,

Que tout  sème à gloser,

UN

 CAFE

NOIR,

A trois heures moins le quart,

Que les affres embaumées,

Jusqu’au lendemain soir,

Excitent d’avancer.

C’est à toi

Qu’elle était  abonnée,

Cambuse ou la cale aux cafés

Souviens-toi,

C’est grâce au moka

Que son corps,

Funérailles ô déca,

Se réveillait

Encore

Assez.

« Le rythme c’est le retard »

A scandé la penseuse

Dans un souhait comateux,

Celui

D’AVANCER,

Au creux du coltard

« Je suis une femme

Si J’embois mon…»

Sommeil corsé,

A ta  santé

Elle ploie,

Elle  plonge au déca,

Elle s’endort,

Longtemps

Frappée d’insomnies,

Elle commence à buller,

« Ô

Moral ô moka »

Espressivo

Aux anses du paradis,

Elle parle l’arabica,

Elle rêve,

En ô-eaux troubles,

Qu’elle goûte à ton élixir

Signaler ce texte