Azilis harpe
Rose Marie Calmet
Naïveté songeuse
poésie, nouvelles
Naïveté songeuse
Pour S.
Et puis je te dirai Tout ce que je ne t’ai pas dit Avant que tu ne t’en ailles A perdre tout mon temps, ici, C’est une devise que j’aime bien Pour ...
Poèmes de Catherine Leblanc ( Anthologie "Voix de femmes et autres mystères.." dirigée par Lucie Eon, collection Nuevo Poésie, éditions du Petit Pa...
Pour un fidèle qui croît.
Pour toi.
Pour des "L" de 1820.
Un oisillon vole Au creux de ma main Ses ailes s’ouvrent en clef de sol Elles chantent, elle crie ! Ses ailes papillonnent au vent d’Eole Un papil...
Cette fille, elle est là. Puis elle disparaît. "Plllllouff", plus rien.
Si possible, à lire à deux voix d'homme et femme
Je pense à toi, Nuit noire Je pense à toi Dans le noir, Pshpshpshphs Pshpshpshsps Pshpspshpsh Pshpsh C’est un bruit, "Nuit noire" C’es...
A toi
Pour X de 1915, inspiré du "poème XXXVIII" de Guillaume Apollinaire ("Poèmes à Lou")
Pince-toi encore J’ai bu mes larmes Pour toi ce soir J’essaye de rire Passe la mort Pour ce soir. Imagine-moi Etre plus mûre Guê...
Pour des V. de 1463, 1896, et 1916
Inspiré du poème "Charleroi" de Paul Verlaine ("Romances sans paroles")
Cher, Je suis sûre de te voir… Et soudain je ne sais plus C’est tellement te revoir Rêver comme au soir C’est tout noir Comme <em...
"Puis cela m’irrite! Mais le silence est plus beau Et les bruits peignent des taches bleues Sang sur les tentures de la bouche Les...
Mes yeux mes jambes Mon cou et mes mains ensemble Les confins de mes lèvres Tout est à toi Tout, je te les donne Fais-en ce que tu souhaites Au mie...
Ce que je cueille Est "à faim" de toi Tous les mots Que je ne trouve pas J’y pense Ils sont p...
Pour P.
Que je crois connaître, "hier une note suspendue" me souffle:
(La passerelle/Dis-partition/In absentia.)
(La passerelle/Dis-partition)
Entre-deux, Partie II.
Quoi cette idiotie ? Je vous vois plus bas que terre Le front mouvant et jinguant Sous vers. Quoi cette plaisanterie ? Vous êtes barlong Dans un s...
Pour C.
La Passerelle, suite.
Jardin Eté On est dans l’eau On barbote Tourbillonne Comme deux ailerons Jolis poissons Petits embryons On flotte On rit On se moque<...
C’est par l’âpre assommoir, Que tout sème à gloser, UN CAFE NOIR, A trois heures moins le quart, Que les affres embaumées, ...
Foule de corps qui assombrit la pièce... et ses voix assourdissantes. Léthargique. Maman, tu serais fière, j'ai appris, aujourd'hui, le numéro ingé...
J'aime la nuit Parce que le velours Du silence pesant Fait tomber mon masque J'aime la nuit Parce que le coton N'absorbe plus le "sencre" Et je l...
Déclinaison de banc
J'aime m'asseoir à la terrasse d'un café le soir ou dans l'après-midi. Je pourrais y rester des heures entières pour le plaisir simple de regarder ...
Elle lui écrivit depuis ses contrées de solitude. Elle lui écrivit depuis le vide sidérant de la détresse. Après le soulagement et une longue amnés...
Les tous premiers temps, mes cartons et moi prêtions à cet endroit tous les charmes du Monde ; son dépouillement m'attendrissait. Les murs sobres e...
Muses & incohérences.
Chemins de vie parsemés de ponts à venir. Jambages sur ondes douces ou salines. Sauts de puce périlleux ou salvateurs. Parfois infranchissables. ...
En une note, Un sourire Reviennent à la mémoire, Une fois de la vie le temps passé Les odeurs mouillées du bois Craqué Et les éclats Des conc...
théâtre, extrait
Ce texte est loin d'être bon ; je l'ai écrit un peu vite, sans doute beaucoup trop, mais il y a quelque chose entre ses lignes qui me plait. Un je-...
Adieu Papa, Maman. J'aurais bien aimé vous connaître.
Violetta quadrille sa vie, son quartier. Elle épingle tout sur une carte de la ville. Elle peut ainsi savoir qu'elle possède en moyenne une connais...
Par-delà la balustrade, Un pont et des torrents dessous. Un arc-en-ciel au rabais s'arc-boute Encollé sur tapisserie bleue caillée Il pendouille, d...
Aujourd'hui, je porte La charge de deux vieux cœurs Rougeauds. Qui pulsent et tournent encore autour De mes vingt-quatre ans. ...
cyber n'éthique ou pas vraiment...
En entrée, une Hamlet aux oeufs frais bio et aux jeunes pousses d'ortie biaussi ... C'est toujours chose étrange la façon dont certains liens évo...
Je calque Ton parfum dans le cou d'une autre. Me bâfre D'une nuque brune, d'une femme Qui n'est pas morte.
La vie, la drôle de vie Vis-à-vis de souvenirs De rires et de soupirs Monter ce bel empire La vie, la folle vie En ces instants heureux Sentir un t...
Il pleut dans la rue Et bien plus sur mon coeur, Mais mon chagrin, ici ou là T'importe-t-il ? Il t'importune ; J'attends comme les dupes, Avide et ...
Au milieu de nulle part Au sang de terre en canonnade Sous le joug du fusil Naître. N'être qu'une miette d'amour Dans un trou de souris ...
sensations du samedi soir
Yo te quise, Je t'ai aimé Y que importa que te haya querido bien o mal, Et qu'importe que je t'aie aimé bien ou mal, Yo te quise Moi,...
L'atonie blafarde, l'air lointain, l'écho du vide, l'entourage du rien. En impératrice masquée, mon indifférence hiératique règne tyranniquement so...
Ou les femmes du feu
Rhabille-moi le cœur Ecoute ses frissons Qui te parle de peur De baisers, d'abandon. Demain se lèvera A travers les volets Qui resteront fermés A l...
Noir et blanc comme une estampe d'Alechinsky
Ainsi toute notre vie oscille comme un pendule, de droite à gauche de la souffrance à l'ennui... (Schopenhauer)
un texte écrit pour un recueil sur les plaisirs
Il n'aura pas seulement fallu de la soupe et du temps pour grandir. Tout ça, c'est ce qu'on veut bien nous raconter quand on est petit. Mais on gra...