Objectif : Aveuglement.

L'air du présent est bon pour que les poumons meurs. 

Tous en manquant certains croient que ce monde est un club de rencontre où il est possible d'acheter l'amour, personnellement je nourris l'espoir que quelqu'un m'attende quelque part à croire qu'il n'y a pas que le salaire que j'attends désespérément.

Vivre pour travailler très peu pour mes bras, je travaille déjà assez chaque matin pour lutter contre cette vue ternie que j'ai à travers ma fenêtre et cette incessante recherche de temps utile.

Je m'évade en écrivant transformant mes larmes en lettres, ajoutant quelques lumières vives à ce monde que je vois.

Vaincre la solitude, pouvoir partager des morceaux de mon être et le partager à tous. Paradoxalement j'attends que les lumières s'éteignent enfin pour sortir voulant à tout prix découvrir les splendeurs invisibles de la compréhension. J'observe les passants remplit d'une haine à laquelle ils ne peuvent être à la hauteur alors restent à genoux et ce contentent de marcher droit. Une forme d'extase dans un monde fabriqué.

Comment ce fait-il que pour ce souvenir de la mort nous devons passer par la souffrance ? 
Devant la mort rien de ce que le monde à cru créé pour l'éternité n'est enregistré.

Je n'ai plus aucunes cartes en mains. Vivement que le soleil s'éteigne enfin que je puisse de nouveau observer les humains se réjouir de leurs propre égoïsme. De toute manière à quoi bon personne ne sait ce qu'est l'avenir. Le pire de tout ça est l'espoir qui en résulte.

Je n'ai rien à offrir si ce n'est des textes dénué de beauté, mais j'ai besoin de cacher mes terreurs sur des feuilles blanches.