Obnubilée

euterpe

Les siennes après les miennes
Dans les draps de mes nuits,
Je me vois, je le vois, je m'entends soupirer.
Lorsqu'il s'offre à ma vue, je frissonne,
Et sans remède aucun, ma raison m'abandonne.
Je veux qu'il soupire. Par moi.
Douce nuit qui nous embrase.
Désirs brûlants, pulsions inassouvies.
Une odeur d'amour, subtil et suave, flotte sur moi
Envie de mes doigts suivant la courbe de ses fesses
Qu'il les abandonne à mes caresses.
Sont-elles un fruit défendu ?
Il ne m'a pas tendu une pomme
Mais j'ai envie de mordre les siennes.
Ses fesses m'obnubilent.
Ses fesses me mettent sous pression
Sous mon ardeur gourmande un frisson plus violent
se dessine sur son corps et arrête le temps.
sa croupe est tendue et m'offre ses secrets.
Je rêve de la découvrir, l'ouvrir, la recouvrir.
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