Je vous confesse mes peurs, je me noie dans les ténèbres familières qui se souviennent de moi. J'ai oublié, j'ai cru en dieu... ...il était une fois. Je me suis éloignée, censée effacer la douce mélodie de ta voix. Lointaine, je dois m'exercer, lointaine, j'ai excellé et tenté d'être ce que je ne suis pas. J'ai succombé aux maléfices s'invitants chez nos amis, car à jamais je tremble, à jamais je m'évanouie. Faibles sont tes mots imaginaires qui ne m'appartiennent pas, incandescents sont les battements de mon coeur, qui ne perçoivent que toi. Solitaires sont les larmes derrière mes yeux gigantesques, muette est ta pensée, oui, car elle ne juge que toi. Je ne jouis que par ton être, je ne crie que par ta peau nue contre moi. Obsédée par ton charme, plus rien n'existe. Obsédée par ton âme, l'ennuie me gagne. Notre petite mort enchante ma luxure, notre petite mort s'évade de ta poésie si faussement pure. Mon amour, je t'aime.