Oceano Noxtalgie
El Mimomandes
Pays bigouden, où tout allait bien,
Ville de Trégunc pour toi j'ai le béguin,
Massif Armoricain, mon rêve américain,
Finistère où comme toi je me jetais dans la mer.
Lorsque je suis à terre, mon cœur est à Quimper.
Tant d'étés passés dans la contrée de mes aînés
A croire que le bonheur durerait plusieurs dizaines d'années
Aujourd'hui pessimiste, je regrette les cours d'optimiste,
Dans lesquels je dessalais, mes larmes en ont gardé un goût salé.
Papy, Mamie, Maman, Parrain
Pourrissaient gâtaient moi et mes cousins.
Jamais j'aurais pu imaginer
Que ce genre d'amour comme les hortensias pouvait faner.
Tout était éternité, les cœurs brûlaient, les bouches chantaient.
Rien ne paraissait changeant, hormis les marées et les vents.
Concarneau ôtait nos carcans quand nous buvions à la taverne des Korrigans ;
Menhirs et légendes divertissaient les enfants,
Leur peau sentant le sel de l'océan.
Mais on ne vit pas avec son cœur dans ce monde à mille à l'heure
Trimez, trimez méninges dans mon cerveau, et toi mon bonheur ken avao.