ode à Anita
François Xavier Haquet
Ode à Anita
Anita un matin, légère et court vêtue
Dévoila des appâts qu’on n’avait jamais vus,
Juste au-dessous du cou, une auguste vallée,
Troublante et frémissante nous était dévoilée,
Sur cette peau ambrée aux couleurs du soleil
Se dessinait joyeuse une pure merveille,
Une ébauche de courbes tout en plein et déliés
Qu’un audacieux sculpteur aurait calligraphié,
Prélude à la douceur symphonie esthétique
Un instant de bonheur en ce monde anarchique,
Hélas elle se cacha oh maudite pudeur
Fallait-il donc vraiment que tu gâches en cette heure
Le spectacle si beau d'une gorge presque offerte ?
Mon esprit est troublé et je cours à ma perte
Mais je dois bien t'avouer fugitive beauté
Que depuis ce matin en mon âme enfiévrée
Où couvent des désirs est né le vain espoir
Ce spectacle joyeux un jour de le revoir
L'aigle le 11 août 2006