Ode A Ecstasy

je-est-un-autre

Je déteste ce texte, pourtant sa maladresse m'émeut parfois. Les rimes sont ma torture, Ecstasy est une drôle de Muse.

Ecstasy, ou Cyanure


Ce que tu es belle, aujourd'hui,

Ecstasy,

Tes souffles d'extases sur ma nuque me font trembler,

Et tes cachets d'extasie Ecstasy m'extasient à un point que tu ne peux pas imaginer,

D'ailleurs, arrête de rêver, d'imaginer comme serait la vie sans toi,

Parce qu'elle est conne la vie sans toi

Ecstasy,

Je t'en prie,

Montre moi ce que mes yeux ne peuvent pas voir,

Dès que je t'ai vue pour la première fois

Avec tes yeux bleus, tes cheveux blonds, et ta grande veste noire

T'avais ce talent pour les mots qui m'a fait tomber amoureux de toi

Moi, mes cheveux bruns et mes iris sombres

Qui devenaient verts quand il y avait moins d'ombres

Comme une absinthe usée par le temps qu'on contrôle pas

Moi qui suis là face à toi.

Au creux de nos nuits si longues, à contempler les écorchures sur tes mains

Et les fissures sur tes joues causées par les poussières de vie qui te faisaient pleurer

Tes lèvres avaient un goût d'aspirine, je sentais le tabac froid et toi le café

On courait comme des dératés pour fuir le matin

On souhaitait qu'il ne vienne jamais, pour rester coincés dans la nuit

Dans ce noir où personne ne pouvait te voir rougir

Mais le soleil arrivait, la lune se voyait mourir

Je te disais qu'on devrait voir la mer, tu me répondais d'attendre minuit

Tout ce que je voulais faire de ma vie, c'était t'attendre

Si tu me quittais j'allais te reprendre

Quand je te disais que je t'aimais à en crever,

Tu crachais, « eh ben crève » d'un ton meurtrier

Ecstasy,

T'as le cœur en verre, mais t'oses pas le dire, de peur qu'on te le brise

Qu'on te l'empoigne trop fort, qu'on le coupe de ton emprise,

Ecstasy,

T'es belle quand tu pleures, quand t'es nulle, quand t'es seule, quand tu te fous de moi

Mais quand même, t'as l'air conne parfois.

Ecstasy,

Fais moi l'amour sous le ciel noir,

Même si l'espoir est un connard

Qui t'a trompée et larguée, défoncée sur un trottoir

Je te dis qu'on va l'avoir.

Empoigne ta poitrine et arrache toi la peau,

Ose montrer tes os

Déchire les tissus nerveux, qu'on voit ton ossature bancale,

Ton squelette maigre qui ne tient pas en place, même si ça fait mal

Ecstasy,

Il pousse des fleurs

Dans ton petit grand cœur

Ce poison orgasmique te pénètre et s'insère en toi

Alors tu ouvres les cuisses en regardant tes doigts

Je fais un bouquet des fleurs de ton corps

Je les poserai sur ta tombe, quand tu tomberas sur la mort,

Mariée mortuaire

D'une romance en enfer.

Ecstasy,

Ce que tu es belle aujourd'hui

Enfermée dans une boîte, avec ta peau en charpie

Ecstasy,

Les vers mangeront tes doigts

Adieu l'extase, y a plus que le silence et toi.

Ecstasy,

Je t'en prie,

Parle à la nuit.

Ecstasy,

T'es belle putain

T'étais tellement belle

Mais de ton âme de rebelle,

Autant que de nous, il ne reste plus rien.

  • Wouah, sérieux, j'ai adoré ton poème ! C'est tellement...vivant, tellement poignant, très entraînant aussi. Tu as une très belle plume. Bref, continue à écrire !

    · Il y a environ 8 ans ·
    Filledessence.128.595992

    ohrages

Signaler ce texte