L'extase des lumières
je-est-un-autre
Fracasser le réel.
Je suis une pute sans maquillage. La liberté en cage. Une colère sans rage. Un rire sans joie. Un monde sans hémisphère. Une limite sans frontière. Un idéal sans idéalisme. Une vie sans la mort. Une larme sans chagrin. Un courage sans peur. Un océan sans poisson. Une décharge sans déchet. Un passé sans avenir. Un avenir sans passé. Un clown sans sourire. Une idéologie sans doctrine. Un désert habité. Un tueur sans arme. Un cri sans son. Un livre sans mot. Une foule sans personne. Une simplicité complexe. Une raison sans folie. Un écrivain sans crayon. Un mot sans lettre.
Je suis moi.
Fracasser le réel.
Brouillon de début de chapitre, brouillon qui tente d'imiter merdiquement Nabokov et sa Lolita.
Monologue intérieur des jours où j'entends que la solitude.
Je marche dans un battement d'os.
Je crois que parfois, je suis heureuse de ne pas comprendre comment les humains vivent, ou comment ce monde marche. Ils m'étonnent sans arrêt, ainsi.
Je est une ombre. Suite de cette drôle de chose qu'est "Le Divan des Idoles", bien qu'en vérité, ce roman s'appelle Thomas.
Le perso qui cause s'appelle Roxanne, et elle est aveugle normalement.
C'est le prologue bizarre du roman que je tente d'écrire maladroitement en ce moment.
Avec des si, on s'illusionne encore plus qu'habituellement.
Monologue intérieur dénué d'intérêt.
"Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse."
Je suis amoureuse d'Hamlet, le temps d'une romance en enfer.
J'écris des trucs comme ça, parce que j'ai envie, que le temps m'inspire et que je tombe sur les gens, d'amour, de haine, ou de beauté éphémère à s...
Je ne sais pas utiliser la ponctuation.
« L’érotisme, c’est de donner au corps les prestiges de l’esprit. » Georges Perros
Quels rêvent peuvent faire les morts? (ce texte ne répond pas à cette question)
Je déteste ce texte, pourtant sa maladresse m'émeut parfois. Les rimes sont ma torture, Ecstasy est une drôle de Muse.