Ode à la Nature I

Marine Février

Des troncs moussus aux fugaces moiteurs
Dans les taillis où l'humus se délasse
Où de caprices le bois s'entrelace
La terre humide exhale de senteurs

Ancestrale sylve abritant la faune
Ton sein foisonne de fureur nomade
Parmi les bêtes rôde une dryade
À la mine funeste et à l'œil jaune

De ses pleurs coulent des ruisseaux si sauvages
Qu'ils causent par méprise des ravages
Des arbres inondés et d'autres maux

Sur la forêt veillera la déesse
Loyale dans son  infinie sagesse
Celui qui blesse emporté par les eaux

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