Ôde à l'Alcyon de Pourpre

ezio-shulsky

La déliquescence élancée du pourpre,
étole d'un Alcyon famélique,


la houle ivre du diallèle pupille,
les lippes corolles diaprées de versicolore,


Les fluences effilochées en vaisseaux tissus.


Lactée de noir,
couchée de parfaite,
couverte dune,
oléagineuse soie âcre-jour.


Enfance maquillée de peau,
la mangrove iritée pulpe ses iris,
exsangue teinte cabrée de pommettes.


Les débâcles fendillées du lointain,
limbes sourcillantes en flancs ascentionnels.

La monade écartela les antres du vaincre,
la cascatelle du rein des abîmes riait sur son sourire.


Sion dans ses largesses carnes se pâlit davantage,
Prude à l'heure fut ébouillantée par un labeur décharné,


Les vénitiennes us, les Wildiennes théâtralisations,
les masques dévorèrent les nuées roses.


Les ossuaires inavoués scintillèrent.
Elle venait de naître.

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