Ode à l'emerveillement

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"L'amour, c'est que tu sois le couteau avec lequel je fouille en moi." F. Kafka

Dans les yeux d'un enfant d'une femme presque vivante qui lutte qui tente

Que le ciel est beau le vent dans les arbres

Les odeurs les gens la beauté est partout

Dans un geste dans un corps

Dans un murmure

Au bout de tes lèvres qui me disent : encore

La beauté est dans tes doigts, dans ton rire, dans le souffle chaud que tu dégages

Cette brise sur mon visage

Les effluves de la ville du monde qui ne s'arrête jamais de tourner

Les oiseaux leur chants leur battement léger imperceptible d'ailes

Je sais que tu es fou d'elle

Mais laisse-moi garder ces images volages mirages de ma peau contre ta peau

Je l'hume au loin comme si tu étais tout près

Je sais où tu es

À deux pas parfois et même si l'on se frôle

Rien n'existe en vrai

Rien n'expire je n'espère plus

J'exprime avec des mots silencieux avec le même souffle chaud

Des images qui te parcourent l'échine

Les mêmes frissons que je lis

Les yeux fermés la pulpe de mon index dessine sur ton épiderme

Des vagues belles comme celles qui s'éclatent conte les rochers

Ça arrose tout et tout le monde râle mais c'est pourtant si beau

Le ciel gris est joli quand il est bleu ou éteint aussi

Car quelques choses brillent toujours dans la nuit

Si ce n'est pas toi alors je te chercherai

Et te trouverai

Et t'embrasserai

Car tu es beau ici et aujourd'hui

Tu es avec moi

Tu es beau dans mes bras

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