oh la vache!

halpage

pièce courte...un 10 sept 2014... sous impressions quelque peu de l'actualité

 Elle : Je croyais que tu étais au lit ?
Lui : Et ben non, je suis dans le canapé, je lisais…

Elle : Et tu lisais quoi, faignant…
Lui : Je feignais d'être un brillant Lucchini, je lisais du Nitch !

Elle : Epelle, pour voir, Nietzsche…
Lui : N.I.E.T …   ça finit par C.H.E …il y a un Z et un S  quelque part.

Elle : le Z d'abord et le S ensuite, comme dans Zarathous…
Lui : Tu t-y connais en Zara… mais tu vois,  je le dirais bien  à la russe : Niet che.

Elle :   Fort justement, entre le niet du soviet  et le che du cheval, tu poses  un Zest de Zarathousss.
Lui : Merci, tu me sauves du gouffre de l'orthodontie, avec ton zest  sur la langue… et avec ça, j'irais sur un fil …

Elle : Comme Philippe Petit, ça m'étonnerait !
Lui : Ah oui Philippe Petit, je me souviens…entre le Troca et la tour Ciffel…

Elle : Et alors, tu lis Nietzsche et ça te donne le vertige ?
Lui : ça donne que, je ne suis pas si gai que ça… et de savoir que Gabin aura toujours le dernier mot.

Elle : Ah, l'autre avec sa loco ! Je vois, je vois, T'en es où avec ta pagaie, dans l'o…  sur le rail nietzschien ?
Lui : Livre premier, verset Un !

Elle : Dis donc, tas fait ton chemin, t'es resté sur la tour ciffel !
Lui : J'en suis que, il lui faut à l'homme, l'intérêt de connaître un but…

Elle : C'est à dire, le Troca !... en héros !
Lui :  Tout en sachant d'emblée que, tous les hommes n'ont qu'une tâche -avec un chapeau la tâche- sinon on nous prendrait pour des pandas ou des vaches…et tu sais quel tâche à accomplir?

Elle : Et pas de chapeau sur le chapeau ? La tâche, euh, de faire tache ?!
Lui : Non ou oui, euh pas vraiment, mais à faire ce qui est profitable  à la conservation de l'espèce…

Elle: Si je te suis bien, et pour prendre une image vulgaire, c'est comme le  footballeur, il a plutôt intérêt à mettre un but au fond de la cage du gardien adverse …
Lui : Si il veut avoir l'estime de son équipe, de ses supporteurs… et des kataris ?

Elle : Et des canaris ?
Lui : Ah ah, je ris, comme Nietch d'ailleurs, tu imagines, deux terrains de foot…  croisés à la perpendiculaire, quatre buts et deux équipes qui s'affrontent en même temps…

Elle : Le méli mélo
Lui : Pourtant, j'ai l'impression qu'on en soit là …mais ouf nous avons l'Amélie !

Elle : je ne suis pas d'accord, et il en fait quoi le Nietzsche des autres animaux de la planète ? Hein ! les chiens, les loups, les agneaux, les corbeaux, les renards, les orques, les otaries, les baleines…
Lui : à mon avis, il veut dire que l'homme se donne la priorité avant tout ; tiens, les baleines, les japs  y retournent-t-ils à la chasse ?

Elle : Bah, tu ne m'impressionnes pas plus que ça, si tu voyais  les amerlochs avec leurs vaches … les amerlocs qui nous en imposent beaucoup, via les commissions européennes…non ?
Lui : Hein ! Et les japs, probablement qu'ils ont besoin d'ombrelles  pour leur cher bourg de Fukushima…

Elle : O Arrête, de poisson hein! Ce que tu deviens teigne ; plus cynique qu'un chien, qui l'est même pas cynique le chien  !
Lui : Tu comprends, le suicide de Mishima…

Elle : Ah Mishima, je l'ai dans ma liste des écrivains suicidés à étudier cette année.
Lui : Le livre, c'est bien « Confession d'un maki à moto ? « ah, les suicides  dans les usines des grands groupes…

Elle :  Mais non, c'est «  confessions d'un masque »  oh oui, des employés se suicident  au travail…
Lui : J'eusse préféré, « les confessions d'un toto au maki », avec le clin d'oeil à Hugo sur l'île de Guernesey.

Elle : Ou alors, « les confessions d'une vache », dans un complexe industriel, avec un clin d'œil à Rousseau.
Lui : C'est de la faute à qui ?

Elle :  à tous les démagos  qui  veulent tout le magot !
Lui : C'est de la faute à Qui ?

Elle : Quoi encore, pour les suicides ? Joker ! Parce que la raison est gardée, non mais, tu ne m'auras pas !
Lui : Ho là, tu te déchaînes comme un singe !... un magot !

Elle : N'empêche, Pauvres vaches !
Lui: Pauvre prisonnier qui se retourne dans sa tombe…sur ses dents !

Elle : Et donc, Nietzsche ! La corde raide,  un but un destin d'airain…Ô mes frères! Ô mon semblable, blabla blabla…blblbl, hou je me noie... 
Lui : Et donc, on chasse, on pêche, on pique, on tranche, on englace, on  sèche, on sale, on emballe, on transforme, on vend, on trouve de tout, on prend un peu, beaucoup, on se met du rouge et des moufles et on se trouve beau, ou belle…

Elle : Oui, on fait tout ça, des choses « déraisonnables » dans l' apeupréraisonnable et sous le regard de qui, de qui?
Lui : Ah non, pas Lui, tu crois ?..Mais tu vois, là où je n'ai pas compris dans le texte, c'est quand il dit ( il prend le livre)

« Mais jamais tu n'en trouveras un qui sache te tourner en dérision, toi l'individu particulier, même en ce que tu as de meilleur, et te faire sentir, autant que l'exigerait la vérité, ta misère de MOUCHE et de GRENOUILLE ! »
Pourquoi il nous donne de la mouche et de la grenouille ?

Elle : Parce que la grenouille, elle empêche les gens de dormir, et la mouche,  elle se pose sur la nourriture… il était où Nietzsche quand il a écrit son bouquin ?    

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