Oh! mère

Abdou Diagne

Dans le cœur de ma maman, l'amour rime avec toujours, mamours, velours, humour, sans détour, ni contours, carrefour, bravoure,  avec un cœur tambour du troubadour qui parcourt, sans discours, nuit et jour, au sommet de sa tour, le bonheur-du-jour dont je savoure le pourtour qui rime avec bonjour,

Bonjour l’amour, jour après jour.

On dit qu'avant l’essentiel de la frêle naissance, on choisit nos réels parents. Rebel, j'y crois de plus bel. Je t'ai choisie comme mère. Je t’ai trouvée la plus maternelle, tu es restée la plus belle. Dans ton abaya si belle, en dentelle, arc en ciel auquel les étincelles dans mes yeux caramel révèlent ton consensuel et conventionnel appel perpétuel de mon éveil tendre ritournelle, me souvenant tétant, l’odeur universelle et résiduelle du lait gout cannelle, m’ouvrant les prévisionnels tunnels de mes accentuelles vies plurielles.

De nos voix qui s'appellent, ombres sensuelles

Quelques pensées hypophysaires du glossaire nécessaire à tout dessert des cœurs en cerf volant que je te sers avec une plume commissaire de l’abécédaire qui desserre mes serres pour les adversaires et poètes faussaires qui tenteront d’imiter dans leur corsaire, l’émissaire de ces jolis mots, serfs de mon sincère amour, pour ton cadeau.

Bon anniversaire, chère mère!

Pourquoi je trime à faire autant de rimes pour dire que tu es richissime, rarissime et sublime. J’estime que tu exprimes la cime ultime et unanime de l’écime qui anime la maxime qui légitime mon intime existence.  Je vidime, ma mère est mon toutime, telle est ma prime

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