Oiseau-lune

Jean François Joubert

L'aube, sans tristesse, lève sa robe

Ciel terrible, colère de Dieu

Lune pleine, un célèbre globe

Aspire, tranquille, la fureur du lieu

Silence !

Les poissons dansent, sans poison

Décadence !

L'humanité affine sa prison,

Une moisson de bêtise en suspension

Trois petits points, en vacance...

L'eau fait gréve et jamais ne ne se retire

Lui, l'oiseau-lune ne saurait mentir...

Un peu poète, tête de mât en substance

Ceci, sans souci,

Un zeste de tyrannosaure, il dévore

L'avis de tempête, omnivore

Son nid attire notre regard de lumière

Plus pour les diables, un flot de prière.

Foire, moule, roche, paradis.

Éteint !

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