ombres sacrées

shirley

Chaque soir s'éffacent des sourires, d'hypocrites joies qui ne demandent qu'à se taire, d'inombrable faux semblants instaurés par défaut.L'horrizon s'assombrit, c'est alors que ces millions de soupirs s'élévent,des souffles de peine. Chaque instant n'est fait que de naiveté, arrêtez de croire quechaque esquisse  de bonheur sur vos lévres est enchanté.Il n'est fait que de maux. vous même n'y croyez pas, il  ne s'agit que de faux.On cherche tous dans le regard des autres la faille, celle qui vous dira qu'elle est bienvotre, pour vous rassurer, vous dire que vous n'êtes pas seul.Cependant tout le monde la cache, et vous perdez le contrôle.Plus de stabilité, chaque échange est masqué.Eperdu de solitude, l'homme ne sais que faire semblant.Semblant d'être lui, ne parant-être qu'autrui, perdu dans la foule qu'est le monde, à la rencontre d'un semblable qui ne pourra se dévoiler, puisque lui même éffondrépar son mal laissera voir dans le regard de l'autre que cette douleur n'existe pas.Peur d'être différent, peut de ne pas être compris, vous avancez par le mépris.Arrive un moment où vous êtes seul, personne en vue, la larme à l'oeil, pleurez votre chagrin,déplorez votre orgueil. Rendez-vous vous compte qu'il faut l'avouer au monde!C'est chaque nouvelle aube qu'il faut recommencer, tisser ce sourire fait d'illusions voilées,regarder les gens hypocritement, alors que c'est ce même mal qui coule dans votre sang.

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