Où le principe de subsidiarité a du bon

Apolline Mariotte

Au cours de l’un de ces déjeuners familiaux où l’on profite des agapes dominicales – le jeûne du Carême ne s’observant pas le dimanche – Isabeau, aînée de son état, voyant son frère cadet Augustin en difficultés avec le plateau de fromage, prend son couteau et s’applique à le servir.

Apé, à qui le grand âge confère expérience et sagesse, intervient alors pour expliquer à sa petite fille qu’il faut laisser faire les plus jeunes, quand bien même ce ne serait pas parfait.

Et Apé d’expliquer : héritage du droit canonique, il s’agit là du principe de subsidiarité qui énonce qu’il s’agit d’une erreur morale et de charité que de laisser faire par un niveau social trop élevé ce qui peut être fait par le niveau social le plus bas car on le priverait alors de tout ce qu’il peut faire.

Et Mutti de rétorquer à l’adresse de son mari : Apé, lui, l’a bien compris le principe de subsidiarité.

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