Oubli

David Bernot

Loin de l'agitation, dans mon monde intérieur...

Cœur meurtri, calciné, fulgurance d'un flash
Sublime image du passé qu'aujourd'hui tu paies cash.
N'est-il pas vrai que l'on retrouve
Le faux du vrai mais qui le prouve?

Et je noies mon chagrin dans l'oubli
J'en ai déjà trop vu, merci
Dehors la violence et le bruit
Dedans le calme de l'oubli

Vision troublées, fabuleuses,
Des corps s'agitent vainement
Parfois une de leur mains, curieuse,
S'avise si quelqu'un vit dedans
N'est-il pas vrai que l'on retrouve
La liberté, mais qui le prouve?

Et je noies mon chagrin dans l'oubli
J'en ai déjà trop vu, merci
Dehors la violence et le bruit
Dedans le calme de l'oubli

Sensations d'odeurs lointaines, les vapeurs lourdes de la vie,
Entre les oxydes et l'ébène, j'en ai déjà pris mon parti,
Illusion d'une douce parole, un cri que l'on étouffe,
Le chant d'une sirène s'envole de mon cerveau "water proof"
N'est-il pas vrai que l'on retrouve
La pureté, mais qui le prouve?

Et je noies mon chagrin dans l'oubli
J'en ai déjà trop vu, merci
Dehors la violence et le bruit
Dedans le calme de l'oubli

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