Oublier qu'on a aimé

aile68

Oublier qu'on a aimé, se faire belle pour soi, pour ce garçon qui aimerait bien, qui m'a souhaité une bonne année, y en a qui n'aiment pas les voeux de bonne année, qui n'aiment pas la vie du tout. Y en a qui jouent les malheureux, les lésés de la vie alors qu'ils n'ont pas été corrects eux-mêmes (le mot est faible par rapport à ce que je pense!), qui sont d'une vergogne sans nom, ça m'énerve au plus haut point ces gens-là!

Début d'année sur les chapeaux de roue, attention aux vibrations! Nous sommes dans un avion qui accélère sur la piste de décollage, il prend son envol comme un aigle prêt à conquérir les airs, tout ce qui se présente face à lui, la pluie, les nuages gros comme un oreiller de plumes. Moi j'écoute le chant des étoiles le soir, la pétillante Jain, mais oui vous connaissez!

Ne pas retourner en arrière, ne pas revenir sur ses pas mais aller de l'avant, je préfère agir par dignité plutôt que par fierté ou pire par orgueil mais parfois on n'a pas le choix, on fonce, on renverse tout sur notre passage, c'est une hécatombe, une cata'. Déclarer notre flamme à la vie, à la nature qui n'a pas besoin de nous, des coeurs brûlent, se consument dans le froid, dans la neige, comme j'ai aimé ce film qui se passait en Amérique chez les Indiens, avec de la neige partout qui glaçait tout le monde, immobilisait les gens dans leurs rêves et leurs désirs. Pétris de froid et de fièvre, des gens égrènent les journées de leurs doigts tremblants toute l'année durant, on s'habitue au froid de la nature mais qu'en est-il de la froideur de certaines villes petites ou grandes?

Mes yeux se ferment tout seuls, il est tôt encore, la journée ne fait que commencer, irai-je me coucher, m'emmitoufler dans ma chaude couverture de laine? J'aimerais oui. J'aimerais des nuages de shamallows, des arbres plein de givre qui brillerait au soleil à midi, la nature se réveille sous des sifflements d'oiseaux qui semblent roucouler, le mâle se fait beau, danse devant sa belle, sommes-nous au printemps soudain? Un printemps encore frais, digne messager d'un royaume de fleurs qui s'ouvriraient comme les coeurs à Noël ou sous le gui aux douze coups de minuit.


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