Oui elle est une garce, et alors !!!
anakronique
La chaleur de cette fin après-midi qui traverse les persiennes branlantes, fait ruisseler le corps nue de la fille aux cheveux rouge, allongée comme un fétu sur les draps de lin brodé, toutes connections sur l'extérieur se sont éteintes en elle, les bruits de la rue n'ont plus prise, seul sont plaisir ultime compte, l'envie de bouger ne serais ce que sont petit doigt, pourrait lui paraitre impossible, tant l'heureux épuisement la gagne.
Dans la chaleur de cette fin d'après-midi, la fille aux cheveux rouge se sent follement bien, la main du petit rital a la poitrine velue qui caresse nonchalamment sa peau, provoque des secousses qui la zèbre d'un bonheur électrique, rester sans bouger jusqu'à ce que l'envie revienne, de plus en plus fort, encore plus fort, et recommence a embraser sont intimité dans un feu jamais éteint par toutes les bouches d'incendie de la ville.
Rester sans bouger, regarder les yeux ouvert comment sont amant du jour parais beau dans ce décor d'ombres chinoises, profiter des caresses qui continue a secouer l'enveloppe de son fruit tachetée de rousseur, penser à cet anatomie dresser vers le ciel, prêt a la reprendre pour une nouvelle partie de vie a la mort, oser peut être lui parler des souffrances passées pour mieux les expulsée avant la dite fin, puis lui murmurer une cochonceté a l'oreille, parce que quand ont aime tout est permis.
Rester sans bouger, sentir l'odeur forte de l'amour imprégner la pièce dans la pénombre, mélanger les parfums a en devenir dingue, crier, crier au monde sa jouissance, crier sont envie de partager, crier haut et fort qu'elle est la pire des garces du pays, le hurler pour que la rue sous ce soleil torride, entende enfin un véritable orgasme de femme libre, oui elle est une garce, mais c'est si bon d'en être une, cette planète de bien-pensant, de cul mal bénis elle n'en a rien a faire, ce n'est pas le petit rital a la poitrine velue qui lui diras le contraire, lui l'anarchiste notoire prêt a bouleverser le monde pour un minuscule changement de mentalités, oui elle est une garce, et lui il aime ça, oui il aime ça, s'introduire en elle pour entendre jaillir sont ravissement de maitresse affranchie, et la regarder s'envoler au paradis des compagnes illégitimes, oui elle aime ça, oui, l'amour en pleins jour a la barbe des nanties serrés dans le trou de la républiques souveraine !!!
Préambule de la faim :
Au contrebas de la fenêtre adultérine entrouverte, sur les pavés disjoints, assissent sur des chaises mille fois rempaillées quelques femmes ridées le chapelet d'ambre a la mains, le petit jésus pendant sur les cuisses, commentent la belle passionaria, les vieilles biques roucoulent en songeant a leurs jeunesse perdue a jamais, Oui cette fille aux cheveux rouge est une garce bienvenue, car pour les vieilles envieuses si un baume de jeunesse leurs était offert a l'instant, il serais accueillie avec plaisir pour satisfaire leurs rêves partis a jamais !!!