P. P.

Christophe Hulé

Il a joué son plus mauvais et son dernier spectacle.

Il n'est pas mort sur scène, il n'est pas mort du tout.

Un happening funeste et de mauvais goût, un fait divers comme il y en a tous les jours.

Et que de succès pourtant dans les médias, officiels, crasses ou complotistes.

Et que de circonstances aggravantes vérifiées ou gonflées par la rumeur.


Homicide involontaire ou prémédité ?

Celui qui nous faisait rire est devenu un monstre, et les photos sont bien choisies, c'est un métier.

Moins le coupable, pardon innocent sauf contre-ordre, est connu, plus on parle des victimes.

Et inversement, bien évidemment.

La cocaïne ou autres saloperies, plus ou moins « légalisables », qui en parle avec les jeunes ?

Et de plus en plus jeunes, comme pour la violence hélas.

Je n'ai pas vu de campagne de prévention contre la drogue ou la violence.


On organise des exercices de confinements dans les sanctuaires, devenues passoires et sources de tous les maux, de l'Éducation Nationale.

Tout en croisant les doigts pour ne pas arriver aux statistiques de la plus grands puissance démocratique du monde quant aux tueries de masse.


Je mélange tout, sans doute, les V.I.P. mettent en lumière ces drames qui paraissent n'intéresser que les victimes et la Justice.

Est-il besoin de s'étendre sur le système médiatique ?

Audimat, rendement, profits, parfois certains surfent sur les aberrations complotistes, ma foi si ça plaît et si ça rapporte.


L'ado qu'a poignardé sa prof était-il responsable ou hanté par ces voix ?


Les faits divers sordides, et il n'y a pas de limites dans ce domaine, c'est un peu comme les bouchons sur l'autoroute provoqués pas ces voyeurs qui ne veulent rien rater de l'accident.


Il y aurait tant à dire sur le sujet, pourquoi tant de disparités dans les peines prononcées ?

Mais doit-on pour autant prévoir un putain d'algorithme assisté par ordinateur pour remplacer juges, avocats et jurys ?

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