Panache

m-artin


Mâche et marche bouche enchâssée dans la marge,
Crache le cri que craint l'autel des condamnants
Marchand de rêve s’ancrant la tête dans le paravent.
Claquette tes gaudrioles sur mon parquet clinquant
Saisis le soupir, siffle sans souci mon vers de sang
Que pulse en s'arrachant mon cœur trop grand
Plonge audace du bout de tes godasses
Poison enterre-toi profond tu m’escagasses
En pleine face tu me jettes la farce

Le doigt touchant la corde comme ci cela ne comptait pas
Sonnant la note qui emporte, du fond des piges moi ça
Incrédule atmosphère à faire des tours, pour ou contre
Tout contre l’espace, dimension abyssale du tout ou rien
Sans frein aux lois, enfreint à croire, proie qui ploie
Relève-toi panache, tu n’auras d’autre chance d’effeuiller
Le firmament. Lâche tes orteils du solarium ou tu cuis
Sagement en rage et sans partage
User le snif suintant d’ennui sur les murs grenues
Passes ton temps au temple des gueux dans ces temps
Obséquieux qui raclent la misère comme une attaque
Décroise les jambes du vouloir glisse sur le sky
Glisse vipère qui s’attache sur le divan divin
S’ enivrant de dix vins, dis viens.

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