Pantin

mesnil-au-pain


Assis sur le rebord
Les pieds sont libres
Les filins distendus
Et le temps suspendu

C'est le temps de l'échec
Où l'ego disparaît
Une croissance infinie
A rendu ses contours indéfinis

L'esprit d'abord vide
Toc toc, corps pantin
Pour renaître particule
Dans ce corps qui s'articule

C'est le temps de la réflexion
Qui agite le regard
Vers nos raisons et nos causes
Vers leurs ecchymoses

D'une rayure sur les poignets
Surgissent des raies de lumières
Concentration vectorielle
Au dessus sous le ciel

C'est le temps de la prison
Suspendue à une tringle
Celle que chaque jour on emporte
Qui chaque rêve reporte


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