Papiers peints, pensées plates

rechab



Il y avait sur le mur,
Plein d'ailes portées par le papier.
Oiseaux  et papillons se multipliant
Identiques …  – papiers pleins
–  Conséquence d'anciennes générations,
Jungle de           gestations d'encre.

Ils ont même voulu,
De l'épaisseur plate de leurs pensées
Sauter le pas,       jusqu'au plafond
–        ( ce ciel leur tendait l'espace )
Et camoufler innocemment,
Tout ce qui faisait obstacle .

Mais il est difficile  d'aller
Jusque dans les  recoins.
L'ombre ne souhaitant pas trahir ses meubles .
L'idéal aurait été que tout fut       plat,
Et même notre corps ,
Notre cerveau, se mettant à penser plat :

Par optimisation d'espace ,
l'illusion serait parfaite
Nous allons peupler un décor,
Et l'être   aussi .
Voilà donc ,              cette pensée plate :

Livrée , prête à encoller…
….  Lés alignés  ,   de  décors des corps  .

 

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