Parallèle de Pleyel, la 10ème note parfaite

Franck Demaury

La musique révèle toujours une émotion particulière. Des images, des récits et des voyages s’animent dans les esprits au départ de quelques notes jouées sur un piano. L’aventure frôle l’excellence lorsque la manufacture Pleyel aux multiples talents s’invite dans une partition aux sonorités merveilleuses.

L’autre nuit, j’ai fait un rêve. Dans les rues de Paris, il faisait noir. Je marchais dans les plus belles avenues où la haute couture avait encore sa place. Une porte s’est ouverte, puis une seconde et ainsi de suite jusqu’au moment ou des milliers de rouleaux de tissus se sont déroulés et m’ont emmené jusqu’à la salle Pleyel. Dans un monde « Parallèle », les étoffes se sont transformées en luxueuses bandes de laque brillantes et mâtes. La ceinture d’un piano s’est alors révélée dans une lumière éblouissante. Hilton McConnico signait une éblouissante œuvre et orchestrait avec talent le savoir-faire de la Maison et la réalisation d’un défi technique. Dans mon rêve, un pianiste est arrivé.

Comme à l’habitude, Pleyel accompagnait son œuvre d’une banquette « Parallèle ». Il ouvrit le pupitre et posa sur cet étonnant porte-partition en éventail, les notes de « Rhapsody in Blue ». Sur ces touches en épicéa du clavier Kluge, il posa ses doigts talentueux. Une note suspendue s’envola du cadre métallique haute résistance. La table d’harmonie, les barres de table en épicéa de 1er choix du Val de Fiemme, le sommier multicouches en hêtre et l’exceptionnel travail des artisans Pleyel révélèrent un moment unique et intense. 88 notes et 7 octaves 1/3 appelèrent le bleu du ciel pour habiller l’intérieur du piano.

Le souffle magique des étoiles filantes transforma ce bleu en un turquoise exceptionnel et envoûtant. Pour la première fois de son histoire, la manufacture présentait dans ce même moment un trésor. Longtemps conservés dans les tiroirs d’Hilton McConnico, les esquisses du fauteuil « Pleyel » venaient de prendre vie. Les mêmes bandés laquées mâtes et brillantes habillèrent le meuble. C’était la première fois que la Manufacture Pleyel dévoilait ce genre de mobilier. Le mariage de la laque, les essences de bois finement découpées et un large éventail de tissus de chez Dédar révélèrent une gamme de fauteuils et de canapés personnalisables.

Dans ce luxe et ce savoir-faire, j’ai été envoûté par ce piano parfait et ces notes m’emmenèrent jusqu’à un doux réveil.

a voir sur www.luxury-design.com

Signaler ce texte