Parallèlement vôtre

uris

 

L'une est douce,
L'autre un roc,

L'une, une évidence,
L'autre un choc.

Ces deux bouches sont miel,
M'obsèdent, m'excitent, me fascinent,
Sans vraiment être mienne.

On pourrait croire qu'elle s'en fout,
Je suis persuadé qu'elle m'aime.
On pourrait croire qu'elle m'aime,
Elle est persuadée qu'elle s'en fout.

On nous apprend à choisir,
Le meilleur,
Le pire.
Mais à choisir, je crains de ne jamais pouvoir m'épanouir.

Alors je suis lâche, et ment effrontément.
Ces femmes, je les aime passionnément,
Littérale-et-horizontalement.

L'une attend ma chute, quand l'autre aspire à s'échapper,
Elle ne veut pas partir, mais n'est pas sûr de vouloir rester.
Alors elle joue de doutes, juste pour m'énerver.

Demain je devrais leur dire que je les aimais,
Après les avoir quittés.

Je les ai trompées amoureusement,
Elles m'en voudront éternellement.

Signaler ce texte