Parce que l'humain ne sait pas oublier

medusa

Au soleil levant sous tes mains,
Aux baisers amers qui s'échouent, en vain,
Aux chansons fugaces qui nous restent,
Aux au revoirs que l'on déteste,

Aux vagues qui s'écrasent,
Aux mots qui terminent nos phrases,
À ce désir qui fait vibrer nos corps,
À nos orgasmes silencieux pendant l'aurore,

Aux marins de sel sur la côte,
À ces instruments sans note,
À la cadence de nos mains,
Et aussi parfois celle de nos reins,

À toi et à tes yeux noirs,
Aux peurs que l'on étouffe chaque soir,
Aux questions des lendemains,
Parce qu'ils sont toujours incertains,

À la vie qui ne cesse de nous animer,
Chaque jour qui balaie l'éternité,
Aux rayons de soleil et aux nuages de pluie,
À tout ce qu'on ne s'est pas dit.

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