Parfois

benino

Parfois

Dans le creux du vent

L’amoureuse se rêve

De l’éternel amant.

Pourtant

Dans sa mémoire

Se meurt le printemps

Et vacille l’espoir.

Parfois

Glisse sur le miroir

L’ombre de ses larmes

Oasis de l’espoir.

Pourtant

Murmure le temps

À sa solitude

La mort des amants.

Toujours

Pour une caresse

Vibre l’impatience

Ardente promesse

Titubant d’un encore

Le maître du temps

Courtise votre corps

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