PARIS

peter-oroy

Poème du souvenir de ma jeunesse


PARIS MÉLANCOLIQUE

                                  

Sur le ciel constellé de mes nuits,

Un rêve ébloui s'épanouit.

Mes souvenirs se répandent en pluie,

Lorsque je pense à toi, mon Paris.

 

Je laisse vagabonder ma mémoire.

C'est dans tes yeux que la Seine se moire.

Tel un flambant et somptueux miroir,

Qui se reflète dans la mélancolie de mes soirs.

 

Ah ! Paris, combien de fois rêvé, aimé, adulé.

Comme un premier amour trop tôt quitté,

Qui a laissé sur ma joue le feu d'un baiser.

Je t'aime encore et le crie à l'éternité.

 

Confident de mes heures déchirées,

Gardien de mes étés brûlés au brasier

De mes folles jeunes années,

Que même la destinée ne me fera oublier.

 

Ô, Paris, ma jeunesse s'en est allée,

Dans la douceur de tes bruissantes allées,

Cachée sous les branches de tes arbres enrubannés,

Sur les quais ou au gré des parcs ensoleillés.

 

Ô, Paris, pourquoi m'en suis-je allé ?

Pour découvrir un monde qui d'effroi m'a glacé,

Fait pleurer de ce manque d'humanité,

Lors même que le bonheur était à mes pieds.

 

 

            © by Peter O'Roy, 25 juin 2003

 

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