LIBERTÉ
peter-oroy
"Si vis pacem, para bellum" Si tu veux la paix, prépare la guerre! La guerre est ce cancer dont il faut toujours rechercher le "primitif" pour com...
Ma patrie, c'est l'Europe. La vraie! Celle de Robert Schuman, celle de Konrad Adenauer, celle de Charles De Gaulle.
Mes racines, elles sont dans ces montagnes verdoyantes du Jura suisse, des berges de la Seine et de l'Oise, du Comté de Kilkenny en Irlande.
Mon histoire puise sa source dans le mystère Huguenot, sur la trace de mes ancêtres émigrés au XVIIIe siècle dans le Dakota du sud, à Flandreau,
Né à Paris peu après la fin du dernier conflit mondial, l'auteur nous entraîne d’emblée vers sa meilleure amie. Celle qui accompagna ses jeux d’enfant, ses rires et ses peines.
Après la communale, passant par le confluent et son lycée, il la retrouve à Paris, tout près de cette école d’Art sise alors rue des Bons Enfants.
Il la côtoyait tous les matins, la retrouvait le midi parfois au Pont des Arts et de nouveau le soir à Andrésy. Elle était là, pour lui toujours présente, parfois sombre et tumultueuse les soirs d’hiver, parfois nonchalante et bucolique quand au coucher du soleil elle s’enflammait.
Qu’elle soit parisienne ou yvelinoise, cette amie quittée à vingt ans comme on quitte un premier amour, sans savoir pourquoi, a laissé au fond de son cœur comme la trace d’un baiser jamais oublié.
Alors, depuis ses montagnes suisses, quand le souvenir est trop fort, qu’il entend les sirènes des bateaux, qu’il revoit la Micheline vanille-fraise passer à la gare de Pont-Eiffel, il écrit, les yeux embués, pour lui, pour nous, pour notre plus grand plaisir, pour ses parents là-haut réunis et qui, peut-être eux aussi pensent :
« Qu’il était beau notre Andrésy,
Qu’il était doux notre coin de France, qu’ils étaient fiers ces remorqueurs, courageuses ces péniches, et, quand au crépuscule, l’Oise lisse sa robe d’eau et qu’elle devient miroir… Qu’elle était belle notre Seine et Oise !
Es liäbs Grüessli für Euch, vo mir us dr Schwyz !
Olivier
