Paris, dernier arrêt.

Un déclic. Je reprends conscience après un néant effrayant. L'espace restreint m'empêche de dénouer mes membres engourdis. Une odeur dérangeante, du gaz? Un chuintement étouffé, le souffle des flammes.
Soudain je me souviens. Ton absence, ma douleur, l'intolérable manque, le besoin d'en finir.
Alors vint l'éclair, le hurlement des freins, le soupir de soulagement qui s'échappe de mes lèvres lorsque le train me percute.
Ironie de la mort qui se refuse à moi jusque dans mon cercueil.
Les flammes viennent lécher mon corps déchiré et je les accueille avec reconnaissance.