Paris la nuit.

 Des ombres en mouvements dansent dans les dédales de rues sombre de la ville lumière. Ces ombres sans visages me heurtent, me pousse, parfois s'excusent. Un défilé de vendeur de rêve et leurs clients embrumés, des filles de joies arborant leurs sourires dévastateurs, des ivrognes indolents les yeux remplis de fantômes. Perdus dans l'oscurité de la ville, sans identités, sans soleil à leurs nuits. Et moi je suis là, milieu de cet amalgame d'êtres et de passions. Je suis avec et contre eux, je suis celui qui a peur du noir, je suis celui qui a peur de la mort.