Paris, le 7 juillet (2 bis) traduction de la lettre d'Augustin
Fionavanessabis
Chère Alice,
Pour commencer, je voudrais vous remercier pour votre délicieuse lettre en français. Pour être honnête, les erreurs que vous faites ont le doux pouvoir de me faire fondre.
Ainsi, c'est mon tour d'avoir l'air ridicule à vos yeux, me bagarrant avec la mauvaise compréhension de la langue pour vous remercier d'accepter mon invitation. Ce sera l'occasion de partager le plaisir que j'éprouve lorsque je marche dans Paris, et j'espère vous faire comprendre comment un Français peut être accueillant, contrairement à un chauffeur de taxi ou à un garçon de café, ne leur en déplaise.
Vous pouvez être en confiance avec moi. Je vous montrerai qu'un Froggy (grenouille, surnom donné aux Français par les Anglais à cause des cuisses de grenouilles qu'ils mangent) peut être aussi charmant que poli, sans penser avec un esprit latin. Je veux faire de vous l'ambassadrice de la France. Vous savez, j'ai toujours pensé que la différence est la meilleure façon de rapprocher les gens, si on a l'esprit ouvert. Je suis sûr que vous l'avez.
Quant à moi, vous vous demandez si je suis sérieux ou si je fais de l'humour. Vous savez, on peut être à la fois sérieusement drôle (comme un homme anglais par exemple) ou humoristiquement triste. Pour parler de moi, je dirais que ce serait mieux de vous laisser me découvrir.
C'est pourquoi je vous invite à me suivre et à développer une entente cordiale entre nous. Je serai votre aimable serviteur.
Appelez-moi s'il vous plaît pour me dire quand vous serez libre,
Augustin.