Paris, tu es belle

Michele Hardenne

Paris, tu es belle.

J'ai voulu mettre Paris en bouteille, alors, je suis partie à la découverte de cette demoiselle.

Un plan de ville entre les mains, je me suis aventurée dans ses ruelles, sur ses boulevards.

Le nez en l'air, je contemplais son architecture au passé prestigieux, sous l'oeil protecteur d'anges et de gargouilles.

J'ai voulu conquérir Paris et c'est elle qui m'a conquise.

Je n'y suis restée que quatre jours et n'ai pas profité de sa luminosité de nuit.

Mais, elle porte bien son joli nom de "Ville lumière", sans éclairage artificiel , mes yeux étaient éblouis, je ne savais où regarder.

J'ai voulu mettre Paris en bouteille et je n'en ai ramené qu'un petit flacon.

Il est là, à l'intérieur de ma poitrine et je n'y ai pas mis de bouchon.

Ce flacon est loin d'être rempli, alors je laisse ses fragrances circuler encore un peu, et de mon coeur elles me remontent à l'esprit s'y fixant lentement et généreusement .

J'avais rêvé d'y aller et la réalité en émotion a dépassé la fiction et l'idée que je m'en étais faite.

Le petit flacon que j'en ai ramené, je compte bien le remplir à nouveau.

J'ai vu un peu de Paris en décembre, sous la pluie, les premières gelées, des brumes verglacées et pourtant je n'y ai pas ressenti le froid.

Au contraire, malgré une météo capricieuse, j'ai rencontré une demoiselle qui m'a ouverte les bras, et je m'y suis blottie ressentant une chaleur qui m'a réjouie.

Je lui ai dit au revoir, sur le quai du gare, mais certainement pas "adieu".

M.H.

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