Cette conne de Palissède, Catherine de son prénom, Par ses fortes relations Allait me rendre fort raide. M’accusant de grosses fautes, Pourtant jamais commises, Elle criait haut et fort« Droit sur la place de Guise ! »Et la rumeur enflait, suivait la harangueuse, « qu’on lui coupe le vit, et la foule s’ra heureuse !Un vit qu’la Palissède, en tout cas fût un temps,Trouvât fort à son goût, voir même appétissant .Il me revient encore de ces après-midis,Où tous deux sous les saules nous mimions touche-pipi.Oh c’est lointain ce temps lent des enfants, Et depuis qu’à la cour désormais elle se rend, Elle a bien oublié la douceur des manants.Mais je m’égare un peu, cette voie n’est pas honnête, Cette femme n’a plus de cœur, Seule la vengeance l’entête. Laquelle, me direz-vous ? Celle d’un frère voleur, qu’aucune honte n’assaille, qui peut tromper sa sœur !Cette conne de Palissède, Catherine de son prénom, Par ses fortes relations Allait me laisser raide. M’accusant de grosses fautes, Pourtant jamais commises, Elle criait haut et fort« Droit sur la place de Guise ! »Et la rumeur enflait, suivait la harangueuse, « qu’on lui coupe le vit, la foule sera heureuse !Un vit qu’la Palissède, en tout cas fût un temps,Trouvât fort à son goût, voir même appétissant.Il me revient encore de ces après-midis,Où tous deux sous les saules nous mimions touche-pipi.Oh c’est lointain ce temps lent des enfants, Et depuis qu’à la cour désormais elle se rend, Elle a bien oublié la douceur des manants.Mais je m’égare un peu, cette voie n’est pas honnête, Cette femme n’a plus de cœur, Seule la vengeance l’entête. Laquelle, me direz-vous ? Celle d’un frère voleur,Accusé par le monde mais défendu par sa soeur ! Partout elle va prêchant l'innocence d'un ladre Que tous savaient retors et grand conteur de fables. A tous elle répète, écarquillant les yeux, Que c'est elle qui de tous le connaissait le mieux,Que jamais il n'aurait, ce chérubin jeune frère, Abattu sur cette tête cette si funeste pierre.Cette conne de Palissède,
Catherine de son prénom,
Par ses fortes relations
Allait me laisser raide.
M’accusant de grosses fautes, Pourtant jamais commises,
Elle criait haut et fort «Droit sur la place de Guise!»
Et la rumeur enflait, suivait la harangueuse,
« qu’on lui coupe le vit, la foule sera heureuse !"
Un vit qu’la Palissède, en tout cas fût un temps,
Trouvât fort à son goût, voir même appétissant.
Il me revient encore de ces après-midis,
Où tous deux sous les saules nous mimions touche-pipi.
Oh c’est lointain ce temps lent des enfants,
Et depuis qu’à la cour désormais elle se rend,
Elle a bien oublié la douceur des manants.
Mais je m’égare un peu, cette voie n’est pas honnête,
Cette femme n’a plus de cœur,
Seule la vengeance l’entête.
Laquelle, me direz-vous ?
Celle d’un frère voleur,
Accusé par le monde mais défendu par sa soeur !
Partout elle va prêchant l'innocence d'un ladre
Que tous savaient retors et grand conteur de fables.
A tous elle répète, écarquillant les yeux,
Que c'est elle qui de tous le connaissait le mieux,
Que jamais il n'aurait, ce chérubin jeune frère,
Abattu sur cette tête cette si funeste pierre.