« Pas de mariage sans larmes, pas d’enterrement sans rires. »
Ange Marando
Je me souviens d'un grand mariage ! D'un mariage heureux ! Tu dis oui pour la vie, tu reçois cette même réponse à ton tour. Je me souviens de la joie des personnes présentes. Je me souviens des applaudissements, des cris, des danses, de tous ce qui s'en suit. Mais ce dont je me souviens surtout c'est cette femme, cette femme heureuse, qui pendant son discours, fond en larmes ! Des larmes malgré la joie, malgré l'émotion positive qui émane de ce jour. Je me suis souvenu d'une chose, mais quoi ? Je ne sais pas... je ne sais plus !
Par contre, mes pensées continuent d'avancer.
Je me souviens d'un grand enterrement ! D'un enterrement qui m'a profondément touché ! Blessé ! Cassé quelque part, mais je ne sais pas où ! Il n'avait que 35 ans ! Autour d'une table, je me souviens de l'union des cousins à ce moment là, la souffrance d'un frère, la blessure profonde de la famille. Et surtout la douleur indescriptible sur le visage de ses parents !! Une douleur immense que nul ne peut imaginer ! Malgré tout, je me souviens aussi de tout ce monde qui, dans un élan de nostalgie, se souvenait des moments tant incongrus de ce jeune incompris. De son caractère, sa joie de vivre, ses blagues un peu naïves, mais surtout de bons moments heureux à ses côtés.
Et je me souvint : « Pas de mariage sans larmes, pas d'enterrement sans rires. »