Passion
dhalianoir
Ses doigts ne pouvaient s'empêcher d'enserrer ses formes, ses ongles d'écorcher l'épiderme tendre, ses lèvres d'explorer et ses dents de mordre. La raison voudrait qu'il s'arrête, qu'il cesse de garder ce corps prisonnier contre le sien. Mais il ne pouvait pas se stopper. La sensation de la peau frissonnant sous ses doigts, a pression sourde du sang bouillonnant dans ses veines, les pulsions sauvages d'un coeur de femme, l'appel vibrant de chaque halètement, la douce surprise quand la pointe de ses cheveux glissaient sur son torse réceptif, la soie des lèvres frôlant d'un souffle sa mâchoire d'homme, l'ivresse innocente d'une gorge aux effluves d'Orient.
Tout l'ancrait plus fort chaque fois à cet être, dont l'emprise semblait agripper le moindre de ses pores pour les sceller à elle par des caresses.
Trop près. Trop proche. A cette distance qui n'existait pas, il ne pouvait pas se dire qu'il l'aimait. Ce n'était pas une envie, mais une nécessité. Il devait la posséder. Changer son attente en un acte. Perdre pieds. Se noyer en elle. Ne pouvoir que ressentir. LA ressentir. Il fallait que ce venin personnifié s'empare de sa propre chair. Qu'elle puisse vibrer sans aucun contrôle. Il fallait qu'ils s'en aillent dans un soupir d'ivresse pour ne réapparaître qu'une fois leurs bras déliés.
"Le" moindre de ses pores... Non?
· Il y a plus de 10 ans ·Désolée pour ce commentaire pas très folichon...
nrh
Oh non non ! Merci pour la remarque, c'est toujours utile !
· Il y a plus de 10 ans ·dhalianoir