Pastiche 4 - Qui me donnera le vrai titre?

guillaumeg

A partir d'ajourd'hui (enfin hier) je regroupe les "solutions" à mes pastiches dans un texte nommé (avec à-propos) "Solutions.."

Je donnerai un délai de qq jours avant de la donner cela dit.

Bonne lecture...

On n'est pas serieux à soixante dix sept ans!
Un beau soir, foin des médocs et de la garde-malade,
de l'auspice tapageur aux néons scintillant,
On va sous les tilleuls verts de la promenade.

Les tilleuls sont si loin en ce doux soir de juin!
On se sent si mou qu'on ferme la paupière
Le vent chargé de bruit, l'infirmière n'est pas loin,
A des parfums d'urine et un parfum de cimetière...

− Voilà qu’on croit voir un vieux compagnon
mais, très sombre, et sans couleur franche.
Les yeux recouvert d'un voile, on le confond
Avec déception, ce n'était qu'une grosse branche.

Nuit de juin ! Septante ans! - On se laisse trop aller,
La sève est pressante et vous mouille la braguette...
On titube ; on se sent aux lèvres remonter le souper
Qui s'extirpe là, dans un grognement de bête...

Le coeur mou tambourinne dangeureusement,
lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
passe une grand mère au petit pas hésitant,
sous l'ombre du tube effrayant de son catéther.

Et, comme elle a des troubles digestif,
tout en poussant son déambulateur marine,
elle se tourne, dans un bruit d'explosif
sur vos narines alors monte une odeur caprine...

Vous êtes amoureux. Donc pas encore kaputt! 
Vous ête amoureux. Vos amnésies la font rire
Vous n'aviez pas d'amis, que de temps à vous!
- Puis la mémé, un soir, a daigné vous écrire...

Ce soir là... vous en oubliez vos médicaments
Demandez à la garde de ce rouge une autre rasade
On est pas sérieux à soixante dix sept ans
et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade

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