Pater

pierre-tankalechine

Le sens-tu sur ta bouche ce goût de menthe violette
Celui que t’a laissé le héros le plus beau
L’inconnu à jamais méconnu d’une vie de paille
Il est parti au fin fond
Dans la blondeur d’une tiède soirée
Dernière étreinte
Si tôt éteinte

Paupières poivrées et gorge sèche

La cire du temps fond lentement.

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